•  Avec Philippe, on a jugé que dans le dernier article sur Compostelle, on a vraiment été trop orienté vers des gîtes pour pèlerins, gîtes façon dortoir.

     

    Et là, votre questionnement a été clair.

    Ronfler s'entendre ronfler, entendre les autres ronfler, se diriger vers les commodités et ce plusieurs fois la nuit, croisant ceux qui vont et viennent, ça n'est pas facile au moins l'idée qu'on s'en fait.

     

    En fait ......

     Les étapes se succèdent comme dans la vie, y a des jours avec (du confort) et des jours sans. En général on a un jour ou c’est très très moyen et forcément le lendemain c’est beaucoup mieux. Donc on se prépare à cette alternance et on l’accepte beaucoup plus facilement (sagesse du pèlerin …)

     

     

    On peut se faire plaisir de temps en temps (pour ne pas coucher dehors quand il n‘y a rien d’autre à 10 km) en se payant un gîte touristique +++(qui peut aller jusqu’à 45 ou 50 € la nuit, sans le repas)

     

    ..... et ensuite on équilibre le budget en prenant des premiers prix (7 ou 10 € /nuit) pendant 2 ou 3 jours.
     

     

     

    On peut aussi tenter sa chance et frapper à la porte des villageois pour demander s’ils acceptent d’héberger un pèlerin à la rue (dans cette configuration il vaut mieux être tout seul qu’à 4, ne pas être trop sale et ne pas sentir trop la transpiration …) Il y a des gens qui fonctionnent comme cela, mais c’est très aléatoire.

     

     Mais la morale du truc c’est pas le standing du lieux mais la qualité humaine des gens qui t’accueillent, l’endroit peut être très crade mais les gens d’une grande générosité et convivialité. C’est ça que recherche le pèlerin.
     

     

     De l'extérieur on croise vraiment de belles choses.

     

     

     Parfois une architecture plus contemporaine.

     

     Et là directement orienté vers le ciel, grâce à la parabole.

     

     

    Mais quel que soit le couchage, au matin, parole de pèlerin, il va falloir s'y remettre.

    Ici, un bricolage de fortune, si le cordonnier est à la prochaine étape.

     

     

    Finalement je pense que votre démarche (le blog) c’est la même chose que le pèlerin, tu te présentes tu ne demandes rien , et tu te réjouis simplement de ce que les gens te donnent en retour, en toute amitié. C’est ça votre pèlerinage, vous avez trouvé votre chemin. Je suis content pour vous.

    Philippe.

     

     

    En attendant mardi, une probable parution, je passerai vous voir

    avec mon petit téléphone et ma liaison façon "Edge".

    Si, je l'ai déjà fait. Ça marche, mais doucement.

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  • C'est Philippe qui nous confie ses clichés.

    Façon coulisses cette fois ci.

     

     

     

     Un impératif, trouver une place dans la ville étape.

    Quand arrive le Week-end, le marcheur se trouve en concurrence

    avec ceux qui n'ont que la fin de semaine pour marcher.

     

     Du coup on peut se trouver à dormir dans des endroits improbables.

    Une étable, tiens, ça me rappelle quelque chose, ou une tente.

    C'est le Yoga Center de Caudet.

    " ...Caudet est à 500m au sud de la route de Lectoure à Condom, près du village de Terraube (5 minutes de Lectoure et 20 minutes de Condom). Prévenez-nous si vous arrivez par ce chemin, nous pouvons vous envoyer une carte détaillée et vous suggérer une route pour traverser la France...".

     

     

    Compostelle c'est peut être aussi laver son linge en famille.

    Pas rare, la corde tendue proche de la cheminée.

     

     Et il y a l'assiette.

    Philippe nous disait que ce n'était de loin pas le plus important, mais il a ramené

    quelques photos qui ne sont pas le repas au quotidien.

    Peut être le dimanche?

     

     

    Buffet campagnard gratuit?

     

     

    L'assiette me semble souvent plus légumes que viandes.

     

     

    Une fois reparti, on trouve des haltes gourmandes ......... Mais  Compostelle, on ne fait pas que manger ......

     

     

    Souvent il est pratiqué des petits prix.

     

     

    Parfois c'est gratuit.

     

     

    Bien fait dodo, bien mangé pour les besoins du corps, mais c'est sûrement aussi la nourriture spirituelle que les amoureux de Compostelle viennent chercher.

    Je crois 10 kg de bagages.

    Ici, un selfy de Philippe.

     

    Le flou de la photo, peut être pour montrer que Compostelle peut consister à faire

    une mise au point

    sur soi même.

    Et là on rejoint l'article précédent où on a croisé les motivations

    de tous ces marcheurs.

    Motivations multiples, et si vous en avez une idée, je la reprendrai dans un autre petit article.

     

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