Peut être un des rois de la matelote ....

Dans un restaurant situé à Ebersmunster.

Proche de Sélestat.

À la carte, une matelote servie en deux plats.

2 x 2 poissons.

On a une amie qui ne supporte pas les plats en sauce crémée.

Ils font aussi une matelote sans crème.

Mais je n'en ai pas la recette.

On a bien aimé les assiettes.

Souvent, presque toujours, 

les poissons en décalcomanies

sont au fond, dans la partie creuse.

Ici, c'est plus cher, peint main, je crois.

Sur commande.

Mais une fois l'assiette servie, le poisson est caché par les aliments.

Mais là, on les voit bien, en accord avec ce qu'ils servent.

Sur les bords de l'assiette, anguille, perche, sandre, truite et brochet.

C'est une commande spéciale faite par le restaurant.

Ne me reste plus qu'à commander les assiette à poissons

vues ci-dessus :-))

Et dans le restaurant, un ancien bas-relief.

On nous explique que c'est un sanglier.

Eber préfixe de Ebersmunster, signifie « sanglier mâle ».

C'est le nom de la petite ville.

En dessert une montagne aux amandes.

« Mandelberg ».

Cercles en pâte sablée, meringue aux amandes effilées.

Et glaces maison.

Menthe du jardin.

En face du restaurant, une abbatiale.

C'est du plus pur baroque.

Un plafond bien peint, avec des illustrations

que je n'ai pas reconnues.

Ça compense le trop d'informations pour la chapelle peinte

du précédent billet :-))

Escalier pour monter à la chaire.

Du bois sculpté, je photographie.

L'intérieur de l'abbatiale était organisé en petits autels.

Je vous en montre un zoom sur le tableau.

Une Sainte connue en Alsace.

La patronne de l'Alsace.

Son nom a dû arriver jusque chez vous.

Elle a son monastère dédié.

Un regard vide, deux yeux sur un plateau.

Oui, petite elle était aveugle.

Une source au pied du mont lui a rendu la vue.

Une Sainte du VII - VIII ^ème siècle. 

À l'arrière plan de la peinture, en tout petit,

le monastère du Mont Sainte Odile.

À travers la France,

elle ne doit pas être totalement inconnue.

« Patronne de l'Alsace depuis 1946, S^te Odile a été canonisée en 1049 par le Pape Léon IX. Selon la légende, fille du Duc d'Alsace, elle serait née vers 662 à Obernai et se serait éteinte vers 720 en l'abbaye de Hohenbourg » .

Je continue encore un peu sur le mode bois.

Des stalles, et des Saints dont on retrouve facilement les noms.

J'ai repéré Sainte Richarde, on la croisera plus tard dans l'année.

Pour la chaire, c'est Samson qui la supporte.

J'ai failli confondre avec Atlas qui soutient la terre.

Menalque nous dit que Samson

n'a pas bien posé ses mains sur la chaire.

Samson est bien antérieur à la chaire.

La chaire vue de plus près.

Elle montre par endroits de la marqueterie.

Ces motifs se retrouvent sur des armoires anciennes,

alsaciennes, allemandes ou même autrichiennes.

Un style que je connaissais très peu.

Chaire et armoires sont peut être de la même époque.

Ici, armoire autrichienne datée des environs de 1780.

Deux spécialistes vu récemment m'expliquent

que le bois marqueté est fait sur du sapin.

Mais le placage est épais.

Estimé autour de 3 mm.

Pas juste une feuille de cigarette.

Ces modèles ont aussi été faits dans la région de Mulhouse.

J'allais oublier, ces armoires sont

« coupables ».

Vous devinez peut être un trait vertical au milieu de l'armoire.

Elle tient avec des cales ....

La cale glisse le long des deux planches qui vont en s'écartant.

Les bords ne sont pas parallèles.

À un moment ça bloque. 

Je vais faire un tuto :-))

L'armoire se sépare en deux pour le transport.

Facile à démonter, et à remonter.

Ne prend pas trop de place dans les escaliers.

Et rien que de la voir, je suis .... Transporté ;-))