Couleur gloire et beauté ....
On se situe à Colmar.
Le musée Unterlinden.
Unter = sous
Linden = tilleul
Et son œuvre majeure,
le retable d'Issenheim.
Dédié à Saint Antoine, et cette maladie due à l'ergot de seigle,
le mal des ardents.
Le feu de Saint Antoine.
Un article lui avait été dédié.
Sur le thème des mains si expressives sur les tableaux.
Œuvre majeure de Matthias Grünewald.
Cette introduction pour vous situer.
Œuvre sédentaire à Unterlinden.
Une dizaine de tableaux et panneaux articulés.
Les œuvres suivantes ci-dessous, faisaient partie de l'exposition temporaire.
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Se tenait assez récemment, l'exposition
Couleur gloire et beauté.
" .... Ce projet est l’aboutissement d’un programme de recherche mené par l’Institut national d’histoire de l’art depuis 2019, qui a permis de recenser près de 500 œuvres présentes sur le territoire national et produites dans les régions germanophones du Saint Empire romain germanique pendant le Moyen Âge et la Renaissance " ....
À suivre différents tableaux de différents auteurs.
Pas souvent nommés.
Mais attribués à l'école rhénane.
Collection privée du musée Unterlinden à Colmar.
Ci dessus, l'œuvre qui ouvre le parcours de l'exposition.
Et de suite un coup de cœur,
j'aime bien les objets qui s’ouvrent façon retable,
avec des portes pivotantes.
Pour chaque tableau, une explication assez détaillée.
Je ne vous en propose qu'une, pas forcément pour lire, mais juste pour voir que c'était présent.
Presque 200 tableaux exposés, donc pour moi, autour de 400 photos. Tableaux plus explications.
Comme pour les assiettes de Senones, je me limiterai ;-))
Ci dessous des épisodes de la vie de Marie.
En haut à gauche, l'annonciation.
Gabriel vient dire à Marie ....
Sur la droite, juste à côté, Marie visite sa cousine Elisabeth.
Elle aussi enceinte, du futur Jean Le Baptiste.
Puis une nativité, et la présentation de Jésus au temple.
Ligne du dessous, une fuite en Egypte.
Église de Luemschwiller, Haut Rhin.
150 000 € pour la restauration et la sécurisation de l'œuvre.
Tiens, un tableau où on ne voit pas de crucifixion ou un martyre.
Sainte Elisabeth de Hongrie distribuant du pain à des pauvres.
Attribué à Hans Hag et daté de 1508.
Toutes ces œuvres ont plus ou moins 500 ans.
De loin pas toutes attribuées à un auteur.
L'ange Gabriel a servi dans l'élaboration
de l'affiche de l'exposition.
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Travail de Martin Schongauer.
Ça me fait souvenir de la Vierge au Buisson de roses.
En devinette on y avait cherché le pouillot véloce .... Si discret.
Cerclé de rouge.
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Un travail de Martin Schongauer.
Ci-dessous,
la Vierge adorant son enfant prend place dans un jardin réduit à sa plus simple expression.
Martin Schongauer aux pinceaux.
Une annonciation, l'archange Gabriel sur la gauche.
Gabriel présent sur l'affiche de l'expo.
L’unité de la composition est assurée par un tissu de brocards rouge et or tendu derrière les deux personnages.
Visible au musée Unterlinden Colmar après l'exposition.
Un serpent dans un calice.
Je ne savais pas cette représentation de Saint jean.
Saint Jean aurait été mis à l'épreuve par le grand prêtre du temple de Diane, ...
Celui-ci lui dit : « Si tu veux que je croie en ton dieu, je te donnerai du poison à boire et s'il ne te fait aucun mal, c'est que ton dieu sera le vrai Dieu ».
Le tableau montre donc saint Jean neutralisant grâce à un geste de bénédiction le venin qui s'échappe du calice sous la forme d'un petit dragon bicéphale. La légende raconte que saint Jean put ensuite boire le breuvage.
Ci-dessous la remise de la clé du paradis.
Saint Pierre l'accepte.
Un sujet assez représenté dans nos églises.
Sur la gauche des coquillages.
Saint Jacques de Compostelle.
Volet de retable destiné à la décoration de la chapelle de l’Hospice Saint-Erhard à Obernai.
Longtemps attribués par la tradition à Hans Holbein le vieux à cause du monogramme H.H., il semblerait plus vraisemblablement être l’œuvre du peintre strasbourgeois Hans Hag.
Marie Madeleine sur un bateau sans gouvernail. Afin de la vouer à la mort. Ainsi que ses compagnons.
Cependant, par miracle, le bateau s’échoue à Marseille,
où Marie Madeleine évangélise la région.
Une scène qui ressemble à la précédente.
Une nef, un bateau.
Ce panneau figure le voyage de sainte Ursule et de dix jeunes filles nobles le long du Rhin
dans une barque conduite par un ange.
Scène finale du périple des Onze Mille Vierges.
Visible au musée de l'œuvre Notre Dame à Strasbourg.
Ci dessous, le tableau aussi m'a séduit par la finesse de sa réalisation.
Sur ce thème, Marie et Jean sont représentés à côté du Christ.
Dieu le père en arrière plan,
et la colombe du Saint Esprit.
On sent que le peintre a eu envie de devenir maître en draperies ;-))
Musée des beaux-arts de Lyon.
J'ai aussi retenu cette peinture pour sa finesse d'exécution.
J'admire les tissus.
On dirait qu'à cette époque, il y avait des championnats
de tissus plissés bien représentés.
Le miracle de la roue de Sainte Catherine.
J'avais fait un billet sur l'église de Bitche, église Sainte Catherine.
Et cette roue de nombreuses fois représentée.
Musée des beaux arts de Strasbourg.
Je termine par ce petit retable.
Je le croyais être une maquette pour un futur agrandissement.
Et bien, non, c'est l'œuvre aboutie.
Un retable de voyage ....
Et Marie comme thème central.
Semble faire partie de la collection du musée Unterlinden.
Dans l'expo, ils ont aussi mis en scène
les travaux de restauration des tableaux.
On peut assister au travail en direct.
Des manques de peintures, des coulures, etc ...
Nativity, 1480 - musée Unterlinden
Une restauration qui peut prendre assez de temps.
Mais la motivation était à la hauteur du challenge.
Et au final, peu de tableaux attribués à ....
Parfois il est localisé ville, église ou musée.